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Burn-out : au bout du rouleau ?

N’attendez pas que votre corps lâche !

Le burn-out est devenu un mal universel dans un monde où tout s’accélère et dans lequel nous devons être performants dans tous les domaines de notre vie.

Même s’il existe des sentiments dépressifs lors de l’épuisement professionnel et que certains symptômes peuvent faire penser à une dépression, il faut distinguer « dépression » et « burn-out ». Le burn-out est une conséquence négative d’un stress chronique que la victime subit. En fait, sa capacité d’adaptation au stress diminue de jour en jour, s’épuise puis finit par s’effondrer. C’est un phénomène physique d’usure. Le stress est essentiel à la vie, cependant, l’excès de stress peut, sur le long terme, devenir néfaste. La dépression, dont les causes sont variées (non limitées à la vie professionnelle), amène souvent un sentiment de tristesse profonde que ne ressent pas forcément la victime de burn-out. Le burn-out peut amener un terrain favorable à une dépression mais il n’est qu’un facteur parmi d’autres.

On le rencontre souvent dans le milieu professionnel (syndrome d’épuisement professionnel) mais il s’étend désormais aussi à la sphère familiale (les parents débordés, les femmes suite à leurs accouchements…) et aux étudiants.

Il existe d’autres types d’épuisement professionnel :

– le bore-out est dû à l’ennui, au manque de tâches (signifiantes, utiles, stimulantes) à accomplir, aux tâches répétitives pour lequel le salarié est surqualifié.

– Quant au brown-out, plus récemment mis en avant, il se traduit en « coupure d’électricité / baisse de tension ». Il correspond à une diminution de l’engagement des collaborateurs résultant d’une perte de sens au travail, d’un manque de compréhension du pourquoi de leur mission et d’une absence de mise en perspective de leurs tâches. Les personnes en brown-out travaillent alors sans réellement se préoccuper de la qualité de ce qu’elles produisent et démissionnent mentalement de leur poste.

Tous représentent un danger s’ils ne sont pas pris en considération.

Y a-t-il un profil type concernant le burn-out ?

Contrairement aux idées reçues, la victime type du burn-out n’est pas nécessairement un jeune cadre urbain dynamique et hyperstressé. Il s’agirait plutôt d’une femme, quinquagénaire, mère de famille et agricultrice.

Plusieurs phases peuvent être identifiées dans le burn-out :

– phase 1 : l’enthousiasme. La motivation et l’enthousiasme permettent d’accepter les contraintes de son travail et de maintenir l’équilibre. Extrêmement rigoureuse, voire perfectionniste, la personne en burn-out fait les choses bien. Elle privilégie le « parfait » au « fait ». Ce sont des personnes motivées, compétentes et consciencieuses.

– phase 2 : le surengagement. Le temps de loisirs diminue. L’absence de déconnexion mentale entraîne les premiers signes de fatigue.

– phase 3 : l’acharnement. Le plaisir diminue. Le stress chronique apparaît ce qui entraîne agressivité, impatience, cynisme (= désocialisation).

– phase 4 : l’épuisement. L’organisme s’effondre. Soit la personne craque d’un coup soit il y a deux étapes : le burn-in (épuisement psychique ou dépression) puis le burn-out (épuisement psychique, émotionnel et physique). Cela provoque perte d’intérêt, dévalorisation, découragement, incapacité à réfléchir, à se concentrer.

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Les symptômes sont variés : problèmes digestifs, articulaires et musculaires, cognitifs et nerveux, cardio-vasculaires, cutanés, hormonaux, respiratoires… Ils sont souvent neutralisés par des psychotropes (qui augmentent les risques de suicide) mais d’autres solutions existent pour traiter les causes.

Outre le fait de se remettre à un mode de vie sain (nourriture équilibrée pour retrouver un microbiote intestinal en bonne santé, sport, élimination des écrans le soir…), plusieurs disciplines peuvent vous aider : naturopathie, sophrologie, EFT (technique de libération émotionnelle), PNL, hypnose…

Par le biais de l’hypnose et d’autres techniques, je travaille en collaboration avec vous sur vos émotions (reconnaissance, compréhension, gestion) afin que vous retrouviez sérénité et bien-être. Le nombre de séances varie d’une personne à l’autre. La première séance permet d’identifier les causes de cet épuisement, quel qu’il soit. Puis, grâce à des techniques de visualisation, de lâcher prise, de relaxation, de respiration, vous mobilisez vos ressources internes pour modifier vos croyances. Les tensions commencent alors à diminuer. Vos envies reviennent. Vous retrouvez un élan, une motivation pour vous lever, pour vous activer, un émerveillement devant chaque petite chose de la vie. Vous vous remettez à rêver, à croire en l’avenir ! C’est la renaissance !!

Et pour faire durer les bienfaits des séances, je vous apprendrai les bases de l’autohypnose que vous pourrez utiliser chez vous dès que vous en sentirez le besoin.

Je rencontre beaucoup de personnes dans cet état qui n’osent pas se faire aider, qui pensent que ça passera ou qu’elles s’en sortiront seules. Mais souvent, un petit coup de pouce est nécessaire pour que vous puissiez avoir un autre point de vue sur ce qui vous entoure. Alors sentez-vous libre simplement de m’appeler ou de m’envoyer un mail pour avoir plus de renseignements, pour savoir si ce qui vous bloque rentre dans le cadre de l’hypnose.