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Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es

Voici un article issu des conférences du Dr Soulier Olivier, médecin homéopathe et acupuncteur, conférencier international, écrivain, chercheur. Il s’est spécialisé dans « La médecine du sens » en travaillant sur les sens et les symboles du corps et de la vie.

Je l’ai écrit sous forme d’une prise de notes (il y avait beaucoup d’informations), alors piochez ce qui vous parle, ce qui vous concerne.

Ce que nous mangeons n’est pas le fruit du hasard ou des coïncidences, c’est simplement la réponse de notre besoin intérieur, conscient ou inconscient.

Les aliments que nous aimons, ou au contraire que nous n’aimons pas, ceux qui nous font du bien, ou qui ne nous réussissent pas, parlent de nous, de ce dont nous avons besoin et de ce qui est resté bloqué au fil du temps.

*** Mes désirs parlent de moi : qui suis-je véritablement ?

Éviter les jugements de valeur comme « c’est bon », « c’est pas bon », « c’est bien », « c’est pas bien »…

C’est quoi mon problème, mon besoin ? Quelle est ma solution (les aliments bons pour moi) ?

Je désire quelque chose mais ça me fait du mal :

  • Pain => ballonnements ⇔ paroles que je ne peux pas dire.
  • Chocolat (désir d’être amoureux) => crise de foie ⇔ quel est le blocage dans mon histoire ? Et en transgénérationnel ?

Si je mange :

  • des chips ⇔ solitude, besoin d’affection
  • des fruits ⇔ digestion de mes envies de pouvoir
  • des légumes ⇔ digestion de mes amertumes

Ces 2 derniers aliments sont d’excellents anti-oxydants qui permettent de nous réparer.

Pourquoi avez-vous envie de manger ça ?

Éviter de juger ce qu’on mange. Ex : je mange seulement des légumes donc je mange sainement. Ça c’est bon… => risque de crise de foie.

En effet, quand on se juge, on n’est pas dans la foi, et quand on n’est pas dans la foi, c’est le foie qui prend. Car on s’enferme dans une rigueur et cette rigueur est toxique pour nous.

Sucre ⇔ dépendance affective, manque d’autonomie, crainte et angoisse d’abandon. Cordon ombilical non coupé. Difficulté à être en contact avec ses propres ressources.

Exercice 1 : vous pouvez noter les aliments que vous désirez et ceux qui vous dégoûtent, et indiquer s’ils vous créent une amélioration ou une aggravation au niveau des réactions de votre corps.

Ex : j’aime le sucre => j’ai moins de stress (amélioration) mais des problèmes digestifs apparaissent (aggravation).

*** Les 5 raisons qui nous poussent à manger : vous faites-vous du bien ou du mal ?

1/ Manger selon ses désirs

Quand je désire un aliment, je réponds à un besoin => je suis en contact avec moi.

Il est important d’éviter d’obliger un enfant à manger quelque chose qu’il n’aime pas. C’est violent pour l’enfant. Il se coupe de ses propres désirs.

2/ Obligé par l’éducation

Je mange car dans mon histoire, quand enfant puis adulte, on m’a appris à manger d’une certaine manière.

Quand vous étiez enfant, avez-vous pu manger ce dont vous aviez envie ? Avez-vous pu expérimenter vos goûts comme vous en aviez envie ? (pour obtenir votre banque de données).

Quand on impose un désir alimentaire à un enfant, est-ce qu’on ne lui communique pas nos réflexes psychologiques (nos problématiques) qui ne sont pas les siens ?

Ça peut, plus tard, entraîner : dépression, troubles alimentaires, problèmes de poids…

3/ Manger selon les dogmes et les règles

Notre corps va parfois réagir, notamment si on nous impose des aliments qui ne nous conviennent pas.

Ex. de dogme : « le petit déjeuner est nécessaire pour débuter la journée. » Si vous vous forcez à en prendre un, votre corps pourra vous indiquer que vous ne suivez pas vos désirs.

« La maladie est l’effort que fait la nature pour nous guérir ».

C. G. Jung

4 / Conditions lors des repas

Manger ce qu’on a sous la main dans des conditions qui ne sont pas bonnes (stress, debout, rapidement, devant la télé…) ne nous permettent pas de respecter notre corps.

Rire permet d’activer la digestion.

5/ Le marketing, la manipulation et les leurres

Ex : les odeurs dans les magasins, l’aspect des aliments, le bruit quand on les mange… ainsi que les additifs…

Exercice 2 : vous pouvez noter l’évolution de certains aliments tout au long de votre vie.

Ex : les huîtres, vous n’aimiez pas puis vous avez aimé puis ça vous a crée des problèmes digestifs. Noter sur votre ligne de vie : quand ? Malaise ou maladie ? Gain ou perte de poids…

*** Régimes, pathologies, problèmes et solutions : avez-vous les bonnes clés ?

Intolérance crevettes grises / coquilles de crevettes : pendant la grossesse de votre mère, y a-t-il eu des souffrances particulières, des risques ou tentatives d’avortement ?

Si un enfant ne veut pas manger quelque chose, on peut lui dire : « Tu as raison, c’est que pour les adultes, les grands ». Cela peut lui permette de changer d’avis. 😉

Les enfants qui restent longtemps sur les féculents comme la purée ou autres aliments écrasés expriment inconsciemment le besoin de rester petits.

Garder les gros morceaux pour la fin du repas ou garder le meilleur pour la fin est un signe de maturité.

Un vide intérieur est souvent pallié par un comblement alimentaire parfois très important pour apaiser l’émotion.

La capacité à jeûner ou à être capable de tenir un temps relativement long entre deux repas est un signe d’autonomie ou d’évolution spirituelle.

Oméga 3 = je m’écoute

Oméga 6 = je me défends

Oméga 9 = je me structure

Ex : s’il y a peu d’oméga 3 dans ma nourriture <=> je ne peux pas m’écouter – je ne capte pas les messages.

Caséine et gluten sont ultra transformés. A éviter !

Sans gluten = sans papa, sans règle, sans loi

la caséine = la maman, abandon

=> sans gluten et sans caséine = sans papa et sans maman (indépendance)

Les pâtes alimentaires / riz / pommes de terre calment les angoisses de vide.

Le régime cétogène (suppression quasi-complète des sucres et amidons) nous permet d’être autonome, d’éviter de revenir sur notre histoire avec papa/maman, d’éviter de se couper de nos besoins en nous remplissant. Ce régime permet de nous soigner. Par exemple, quand le sucre ingéré est trop important, il nourrit entre autres les cellules cancéreuses.

Le sucre est un aliment qui vient perturber l’ensemble des désirs. C’est le seul aliment à réguler chez les enfants notamment pour éviter le risque d’hyperactivité.

Comprendre la dépendance au sucre c’est comprendre le principe d’autonomisation et de croissance psychique et spirituelle.

Le sucre consommé dans les cafés philosophiques à Paris a favorisé la réinvention de l’esclavage. En effet, les colonies ont été de plus en plus exploitées pour que la philosophie puisse prospérer (= témoin de l’esclavage). En retour, l’Homme est devenu esclave du sucre au fil du temps.

Par ailleurs, 2 hormones servent à équilibrer le sucre : l’insuline et le glucagon.

Insuline <=> symbole du père

Glucagon <=> symbole de la mère

La structure personnelle et familiale est à l’origine, dans son équilibre, de l’état de poids, du diabète, de l’anorexie, de la boulimie, de l’obésité.

De nos jours, beaucoup de diabètes sont liés aux produits chimiques toxiques (notamment chez les enfants).

Problème → Conscience du problème → Conscience de la mécanique du problème → Recherche de solution en conscience.

Le gras est un lieu de mémoire, de survie, de réserve => c’est nécessaire (mais attention au mauvais gras).

Le groupe sanguin d’un individu pourrait déterminer les aliments que ce dernier est à même de tolérer.

1er groupe sanguin à apparaître : O = chasseurs-cueilleurs mangent viande, fruits, légumes… L’alimentation des personnes du groupe O doit être riche en protéines d’origine animale mais aussi en fruits et légumes. En revanche, les produits laitiers d’origine animale ou végétale ne leur sont pas préconisés par risque de prise de poids, inflammation ou fatigue.

Puis groupe A = sédentarisation, agriculteurs, apparition céréales et gluten. L’alimentation doit être riche en fruits, légumes et légumineuses qui sont des aliments simples à digérer contrairement aux protéines animales par exemple. Les produits laitiers peuvent être consommés mais de façon modérée.

Puis groupe B = nouveaux nomades, prennent le lait plutôt que la chair animale. Par exemple, les personnes du groupe B possèdent un système digestif souple et supportent les produits laitiers beaucoup mieux que les autres groupes.

Et enfin, groupe AB = évolution tardive des humains, apparition au IIe siècle. L’alimentation est équilibrée et basée sur les régimes des groupes sanguins A et B.

Les cellules de mon corps, je les ai un jour désirées, choisies, digérées et intégrées à l’intérieur de moi.

L’être humain est entre 2 forces : l’expansion et la conservation. Il va chercher de l’énergie dans les aliments extérieurs et de l’oxygène pour grandir, vivre. Il les désire, les choisis et les met à l’intérieur de lui.

Ces aliments pourraient dénaturer l’être humain mais il y a la destructuration (digestion grâce à l’acidité de l’estomac…).

L’acidité permet de déstructurer l’extérieur pour nous conserver dans notre identité.

Or si je n’ai pas la capacité de déstructurer les aliments extérieurs ou si l’acceptation de l’intégration en moi d’aliments ou d’idées qui ne sont pas les miennes entraînent des choses en moi qui ne sont pas moi, alors l’acidité part en moi pour déstructurer ce que je n’ai pas pu faire avec mon estomac, par ma puissance digestive, par ma volonté et par mes choix.

Acidité = signe que ça ne va pas (acidité = colère). En lien avec le foie.

Pour conclure, se demander :

Qui suis-je ?

Qu’est-ce qui me constitue ?

Quel est mon véritable désir ?

Est-ce que je m’autorise à poser mes choix ?

Est-ce que je suis en lien avec mon désir ?

Est-ce que je fais plaisir à tout le monde ?

Soyez attentif à vous-même et à vos propres désirs. Évitez le jugement, les condamnations, les règles. C’est le travail d’individuation, le fait d’être soi-même, qui va nous mettre à distance des maladies.